الكنيسة والمقام العجائبي للقديسة الشهيدة تقلا في اللاذقية

Lors du creusage dans l’un des vergers de la région de Saint Thècle à Lattaquié en 1849, certains agriculteurs ont découvert une grotte dont les quatre parois étaient décorées de dessins en relief, représentant des têtes animales et d’autres des têtes humaines. Cet endroit est resté abandonné et négligé jusqu’à ce que ses indices se soient enfouis avec le temps.
Ce quartier renferme un crypte classique auquel a fait allusion l’archéologue français Jean Sauvager dans son étude sur la ville de Lattaquié, publiée dans la revue Syria en 1936. Ce crypte était utilisé jusqu’à une proche période comme réservoir pour les provisions et l’élevage de bétails, de volailles et autres. D’après les fouilles accidentelles, exécutés par la Direction des Antiquités dans se site, il appert que c’est un large champ artistique enfoui, renfermant des centaines de cryptes familiaux qui remonte à la période classique.
En novembre 1943, un comité comprenant l’évêque de Lattaquié à cette époque (Triven), a procédé à la collecte des dons qui ont atteint (250 livres syriennes); ce qui a aidé à exécuter certains travaux, y compris le déblayement de la terre, l’élimination des eaux stagnantes et la construction du mur conduisant à la grotte. Cependant l’argent collecté n’avait pas suffi à exécuter tous les travaux.
En 1967, la grotte a été remblayée lors de la création du jardin public et est restée loin des regards durant trente-cinq ans. Monsieur Fayez Fadoul a soulevé la question de la valeur religieuse de cette grotte au sein du Conseil de la ville; celui-ci a ordonné de refaire les fouilles et la grotte a été rouverte en 2000.
La crypte et l’église de Sainte Thècle étaient parmi les plus importants monuments archéologiques et historiques en Syrie. C’est un crypte romain creusé à même la roche et abondamment répandu dans la région de Sainte Thècle à Lattaquié; il s’agit une grande pièce creusé dans la roche sablonneuse qui forme la base géologique de la ville de Lattaquié.
On accède au crypte via un escalier en pierre qui est très abrupte 120° à peu près, chaque marche mesure 110 cm en longueur et 30 cm de largeur; le reste a été détruit par les travaux de construction à l’intérieur du crypte. De l’entrée délabrée, on débouche sur un large vestibule en forme carré (410 cm x 410), entouré d’une marche de 50 cm de hauteur et 40 cm de largeur, conduisant au niches réparties sur les quatre murs du crypte de la façon suivante:
Le mur sud: au milieu se trouve la porte entourée de droit et de gauche par des niches portant les numéros (1) et (13).
Le mur Est contient quatre niches ayant les numéros suivants (2 – 3 – 4- 5).
Le mur Ouest contient quatre niches ayant les numéros suivants (9 – 10 – 11 – 12)
Malgré l’état de délabrement subi, il persiste encore les traces de cinq lucarnes creusées dans les murs de la crypte au dessus des niches qu’on utilisait pour y mettre les lampes à huiles et les offrandes funéraires dédiées.
Ce qui attire l’attention de prime abord, c’est qu’on retrouve un sépulture familiale remontant à la période romaine. Il contient les traces d’une église inachevée, creuse au milieu du vestibule: profondeur 260 cm, longueur 240 cm, largeur 150 cm; on y accède par un escalier creusé à même la roche, comptant neuf marches. Sur le mur nord, on trouve un autel et au pied du mur Est, on aperçoit les traces d’un bassin circulaire, construit en petite pierre; qui semble être le bénitier, dont la surface est recouverte par cinq plaque rectangulaire en pierre striée mesurant à peu près un mètre de longueur et demi mètre de largeur.
Ces cavernes ont contribué à préserver la tradition vivante des premiers fidèles de l’église à Lattaquié et en Syrie; puisque c’est l’endroit où Sainte Thècle (Taqla) s’est réfugié lors de sa traversée en direction de Salfaquié, Damas (Maaloula), fuyant l’oppression de ses parents à Iconya en Turquie, en raison de sa foi chrétienne. Suite aux dernières découvertes, il semble que les premiers chrétiens de Lattaquié auraient fait des prières, des réunions liturgiques voire des baptêmes dans ces grottes.
Les sources historiques mentionnent que Sainte Thècle est la première martyre chrétienne, disciple de Saint-Paul l’apôtre, elle est passé par Lattaquié vers 40 ap. J.-C. et s’est installé parmi les siens qui ont été guidé à la foi par Saint-Paul l’apôtre.
Sainte Thècle est resté dans cette grotte un certain temps où elle a prêché la chrétienté à des habitants de Lattaquié, qui ont déjà connu les apôtres: Paul, Pierre et Andraos.
Ce site a été honoré de génération en génération, par des pèlerinages, des vœux et des prières; l’eau dégoulinant des roches a été considéré bénite à la fois par les musulmans et les chrétiens. Les gens n’ont cessé d’affleurer à cette grotte et église, qui a été construite en 2007. On raconte que l’eau a été donnée à la Sainte à la suite de ses prières. Ce qui est merveilleux c’est que l’eau dégouline en été et en hiver du plafond de la grotte, creusée dans la roche au niveau de la terre. Vu cette importance du site, les autorités compétentes l’ont récemment réhabilité et mis en investissement touristique, archéologique et culturelle en Syrie.

The Cave of St. Tecla (Taqla

In 1849, some farmers of Saint Tekla ‘s area in Lattakia city found , while digging in their garden, a cave whose four walls were decorated with embossed drawings of animal and human heads. Neglected and abandoned for a long time, the sights of this place have been effaced.

Inside that area, there is the Classic Cemetery already point out to by the French archaeologist Jean Sauvagier in his study about Lattakia city in 1936 in Syria magazine. Recently, this cemetery were used as provisions stocks, as well as for animal husbandry.. etc. The investigations emergently effected by the Archeology Administration revealed that this cemetery represented a large hidden field containing hundreds of family cemeteries since the classic period.

In January 1943, a comity was formed by Triffen, archbishop of Lattakia at that time, to collect the donations which amounted to 250 Syrian pounds. This helped to execute some of, but not all, the works including the removal of earth and stagnant waters, building the staircase to reach the cave.

In 1967, the cave was filled up during the construction on the Public Garden. So the cave was kept out of sights, and waited thirty three years to be evoked by Mr. Fayez Faddoul. Consequently ,the al-Makam Addini in the City Council ordered to investigate for the cave, which was re-opened in 2000.

The crypt and the church of St. Tecla are of the most important archaeological and historical monuments in Syria. The crypt is one of the Roman crypts dug in the rock and well common in the region of Saint Tecla in Latakia. It is a large room carved in a sandy rock forming the basis of geological city of Latakia.
The crypt is accessible through a stone staircase with a highly steep slope of about 120 °. There are now only 14 steps. Each step is 110 cm in length and 30 cm in width, the other steps were destroyed later by construction works inside the crypt. From the entrance in ruins leads to a large square shaped hall (410 x 410 cm), surrounded by a threshold, of 50 cm in height and 40 cm in width, leading to the 13 niches in all the four walls of the crypt, distributed as follows:
The south wall: the crypt’s gate in the middle, surrounded by two niches to the right and left. These two niches were numbered (1) and (13).
The east wall: contains four niches numbered (2 to 3 – 4 – 5).
The west wall: contains four niches numbered (9, 10, 11, and 12)
Despite the destruction, still existing sights of five skylights cut into the walls of the crypt above the niches that were used to put the oil lamps and the dedicated funeral offerings.